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Enfin je reprends ma plume, ou plutôt mon clavier…

Depuis dix jours environ, je n’ai pas partagé un seul texte  avec vous, et ça m’a manqué !!

J’ai passé dix jours à faire autre chose, il y a eu du très bon, du bon et du moins bon. Mais surtout énormément d’apprentissages. Alors, attendez-vous à ce que je partage énormément dans les prochains jours à venir.

Aujourd’hui, j’ai envie de parler de choix.
Choix d’une relation, choix professionnel, choix de vie… Tous types de choix.

C’est drôle à quel point nous savons les choses, mais aussi à quel point nous revenons dans nos anciens schémas parfois. Le contexte est peut-être différent, nous manquons de recul, nous ne discernons pas que le schéma est le même et nous replongeons.

Cela m’est arrivé deux fois ces derniers temps. J’ai accepté deux jobs pour des “mauvaises raisons”.
Ce que je nomme des “mauvaises raisons”, ce sont toutes celles qui prennent leurs racines dans la logique, le mental, la peur de manquer plutôt que dans l’envie, l’élan, le coeur, la confiance et l’amour.

Dans ma carrière de danseuse professionnelle, alors même que mon art faisait vibrer mon coeur, je me retrouvais la plupart du temps dans des jobs alimentaires que j’avais pris par peur du manque.
La croyance générale est qu’il est difficile de vivre de son art, qu’en tant qu’artiste nous sommes à deux doigts de la précarité. Avec cette croyance en tête, pendant mes 13 ans de carrière, j’ai plutôt fait des choix pour les “mauvaises raisons”.
C’est paradoxal ! Vivre de ce qu’on aime en étant sur des contrats qui ne nous plaisent pas ! Gagner de l’argent avec son art mais aller au travail à reculons !

Je pense vraiment que si j’avais construis ma carrière de danseuse sur la croyance que c’était facile d’en vivre et que je pouvais devenir riche, j’aurais fait des choix différents et créer des situations différentes également.

En devenant freelance, web-entrepreneure, j’ai pris la décision de devenir vraiment libre ; de choisir en conscience et avec le coeur la direction que prendrait ma carrière.
C’est une condition sine qua non à ma vie désormais. Honorer et respecter mes intuitions, écouter ma voix intérieure, faire les choix du coeur en étant dans la confiance et non dans la peur du manque.

Et parfois, je crois que la vie te teste. Et remet sur ton chemin des propositions qui ne sont pas alignées à tes valeurs, simplement pour voir si tu es vraiment aligné(e) avec tes décisions ; si tu es prêt(e) à vivre dans la confiance, l’amour et dans la certitude qu’en t’écoutant vraiment, tu seras toujours à ta juste place.

J’ai raté mon dernier test !!
“Raté” est un peu fort parce que chaque expérience est un apprentissage et donc une occasion de se (re)définir pour créer sa vie.
Mais voilà, j’ai accepté ces deux propositions parce que j’ai eu peur du manque. Parce que je ne me suis pas fait confiance, parce que je n’ai pas fait confiance en la vie.
Je n’ai pas pris le temps de revenir à moi, de m’écouter vraiment, d’écouter ce que mon corps, mon coeur, mes cellules, mon énergie me disaient.
Ralentir est un clé puissante. L’écoute de soi est LA clé.

Le bilan n’est au final ni positif, ni négatif. Car tout dépend du point de vue avec lequel je regarde ces expériences.
Simplement, si je m’en tiens au fait, j’ai dépensé beaucoup d’énergie sur ces deux expériences. De l’énergie que je n’ai pas pu mettre au service d’autres choses qui comptent pour moi, qui me mettent en joie, pour lesquelles j’ai vraiment de l’élan : comme écrire à ma communauté, faire des lives sur Facebook, libérer ma créativité…
En revanche, j’ai pratiqué mon centrage, mon alignement, ma capacité à accepter. Car ce à quoi je résiste persiste, et ce que j’accepte se transforme.

Il était important, pour que j’arrive au bout de ces situations sans frustration et avec le plus d’énergie possible, que je ne me laisse pas disperser et que je ne laisse pas mon mental me lancer sur la voie des regrets et de la résistance.
Le mental est un petit farceur. Si tu l’écoutes, il te fait faire des choix qu’il te fait regretter ensuite.

Puisque j’y étais, puisque j’avais accepté, puisque j’étais responsable d’avoir créer ces situations, autant les vivre pleinement.
Comment ? En me reconnectant systématiquement à moi, en prenant soin de moi et de mon énergie pour qu’elle soit la plus haute possible dans ces situations.
En restant dans le coeur, dans la confiance, et dans l’amour même dans ces circonstances.

Alors j’ai beaucoup médité, écrit pour moi, je me suis centrée, j’ai ralenti, j’ai observé, j’ai écouté. Je me suis observée et surtout je me suis écoutée.

Ce que je retiens de ces expériences, c’est déjà que rien ne dure. Donc c’est plutôt cool quand on vit un choix fait par notre mental.
Je peux décider de comment je vis une situation, quelle qu’elle soit. Je suis toujours responsable de ce que je crée.
Chaque expérience est un moyen d’observer en conscience ce que je veux et ce que je ne veux pas ou plus ; de voir là où sont mes limitations et aussi d’observer toutes les ressources que j’ai en moi qui me permettent de traverser ces expériences.

J’en ressors avec de la gratitude. Sans regrets. Et très enrichie.

Christine
(Tout part de soi, tout est lié.)

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