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– Quand répondre ne va pas faire avancer le « schmilblick » ! –

Hier, j’ai reçu un mail pas du tout agréable, rempli de jugement sur ma personne, de « tu-tu-tu », comme si mon interlocuteur pensait me connaître. Bref ! Un de ses mails qui peuvent te mettre en réaction en moins de 2 secondes.

Ce mail a fait suite à un NON que j’ai donné, à un choix que j’ai fait et qui n’a pas plu.
Soit dit en passant :
– Dire NON à quelque chose, c’est dire OUI à autre chose.
(c’est le sujet de la vidéo-clé #5).

En recevant ce type de mail, avant j’aurais réagi immédiatement. Pas sur le même ton, mais en utilisant le JE, en essayant de prendre de la distance, en me disant que je n’allais pas rentrer dans son jeu d’agressivité mais que j’allais quand même répondre pour lui montrer que j’étais au-dessus de tout ça !!
Donc je serai quand même rentrée dans un jeu !! Le jeu de “qui a raison, qui réagit avec le plus d’intelligence !”

Tout ça n’a pas d’importance en réalité.

Alors maintenant j’apprends à ralentir.

Je RÉPONDS au lieu de RÉAGIR.

C’est-à-dire que, quand c’est possible, et dans le cas d’une communication par mail, ça l’est, je prends mon temps avant de répondre aux choses qui déclenchent une réaction négative.

Alors j’ai laissé la journée passer.

J’ai vérifié régulièrement où j’en étais par rapport à ce mail. J’y ai pensé quelques fois dans la journée pour voir ce que je ressentais : si j’étais toujours piquée ou non.

Puis j’ai réfléchi à ce qui avait été touché en moi à la lecture de ce mail ! Un truc autour de mon besoin de respect et de considération principalement. Une fois identifié ces besoins, quelque chose s’est dissout. J’étais déjà beaucoup moins en réaction. Le « T’imagines ce qu’il me répond celui-là ! », s’est peu à peu transformé en « Mouais, en fait, je m’en fous ! Il a droit de penser ça ! »
D’un truc chaud, c’est devenu tiède, puis froid ! C’est là, ça existe mais rien de plus ! C’est OK.

J’ai donc pu réfléchir à ce que j’allais faire.

J’ai décidé de me centrer, et de quitter la référence externe : ce mode où ce que les autres pensent et disent devient la référence.
J’ai « switché » pour la référence interne. CE QUE MOI JE PENSE, CE QUE MOI JE DIS.

Ce simple changement de lunettes a suffi à mettre cette histoire derrière moi. Je sais ce qui a motivé mon choix. Je ne me reconnais pas dans les propos tenus dans ce mail.
Et surtout, si ce mail a tapé dans mon besoin de respect et de considération, j’ai pris conscience qu’en prenant cette décision, j’avais pris soin de me respecter et de me considérer. N’en déplaise à certains !

J’ai moi-même nourri mes besoins. D’ailleurs, ce n’est à personne d’autre de le faire. Et encore moins à lui avec qui j’ai très peu de lien !

Alors je me suis dit OK, c’est ce qu’il pense. Il m’importe peu d’essayer de le convaincre, de répondre en lui montrant qu’il porte un jugement et que ce n’est pas OK.
Je ne re travaillerai plus avec lui de toute façon. Dans le fond, ce qu’il pense de moi (positif ou négatif) ne changera absolument rien à ma décision.

Donc de lui répondre ne fera pas avancer le « schmilblick » !

La situation est déjà là !

En revanche, ça me fera perdre du temps et de l’énergie que je préfère garder pour des choses et des personnes plus positives.

L’énergie reçue de ce mail, je préfère la transformer. En faire un partage dans ce post du jour, en faire un apprentissage.

Plus j’avance dans la vie, plus je me rends compte de l’importance de ces clés:
-répondre à la place de réagir.
– Les « à qui la faute » et les « qui a raison ? » ne servent à rien pour avancer.
– se mettre en référence interne plutôt qu’en référence externe.
– Répondre à ses propres besoins.
– se centrer.
– transformer le négatif en positif.
– mettre son énergie dans des choses qui comptent réellement pour soi.

Christine R.
Mindset&Cie

 

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