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– Avance à ton rythme, c’est le bon rythme pour toi !! –

Et garde en tête que le changement est permanent.

Les personnes qui viennent me voir pour un accompagnement individuel veulent du changement.
Au moment où elles arrivent, en général, elles ont déjà commencé, elles ont déjà tenté plusieurs choses. Certaines ont fonctionné, d’autres pas.
Avec mes outils et mes clés, j’agis comme un « booster », comme un amplificateur de changement.

Mais amplifier ne veut pas dire aller vite !!

L’une des bases dans ma façon de travailler est de respecter le rythme de la personne que j’accompagne.
Le coaché sait ! Moi je le suis, je le questionne, je l’aide à trouver ses réponses.
En revanche, c’est vraiment lui qui impose son rythme. C’est lui qui définit les actions justes pour lui à l’instant T.

Certains de mes clients me demandent parfois de leur donner des choses à faire pour avancer. Souvent derrière cette demande, il y a une volonté d’avancer PLUS VITE.
Je ne le fais pas. Tout simplement parce que ça ne vient pas d’eux. Parfois j’ai des idées de pistes, de choses qui pourraient les débloquer, mais je ne leur dis pas quoi faire pour deux raisons.
1 – Ma solution n’est peut-être pas celle qui convient à mon client.
2- S’il n’y a pas pensé, c’est que ce n’est pas le moment pour lui.

Donc respecter le rythme de mes clients est capital ! C’est selon moi, une des conditions sine qua non pour le changement soit intégré.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne donne pas un nombre prédéfini de séances. Je ne fais donc pas de formule toute faite : « en 10 séances ce sera réglé !! ».

Je donne une fourchette générale (entre 8 et 12), et je préviens que ça peut être moins comme ça peut être plus !! On ne sait jamais à l’avance. En revanche, quand c’est fini, on l’identifie très bien !

Ton problème sera dissous quand il le sera !

En réalité, cette notion de rythme pour chacun, on la vit tous au quotidien.

Tu vois ces moments où tu te confis à ton/ta meilleur.e ami.e sur une problématique et qu’il/elle te donne pleins de conseils que tu décides de ne pas suivre même si tu les trouves bons. Au fond, c’est comme si tu sentais que ce n’était pas complètement adapté à toi, à ta situation.

Et pourtant quelques temps après, il arrive que tu te surprennes à appliquer à la lettre ce fameux conseil que tu avais reçu. Tout simplement parce qu’à ce moment-là, ça te paraît vraiment juste ! T’as peut-être même oublié qu’il/elle te l’avait dit !

Ton ami.e avait peut-être une longueur d’avance sur ta réflexion mais ce n’était tout simplement pas le moment pour toi. Tu n’étais pas prêt.
Et la solution est arrivée naturellement au bon moment pour toi.

C’est pareil pour les apprentissages de la vie !!

C’est drôle parce que c’est un concept qu’on intègre très bien quand il s’agit des enfants.
On ne va pas forcer un enfant de 2 mois, à se tenir debout. On le laisse faire, apprendre par lui-même. On l’aide, l’accompagne, mais on ne force pas les choses.
Les enfants sont différents et évoluent donc à des rythmes différents. Certains marchent à 6 mois, d’autres à 12. Certains parlent tôt, d’autres tard.
On sait très bien respecter cela.

En revanche quand il s’agit de nous-même ou de nos proches, adultes, c’est une toute autre histoire. On oublie cette notion de rythme. On se compare aux autres, on se juge.
On s’en veut de ne pas avancer vite, de ne pas comprendre plus vite, de ne pas changer plus vite.
Ou on voudrait que nos proches voient ce que nous voyons, qu’ils comprennent en même temps que nous, qu’ils réagissent !! Et quand enfin ils le font, parfois on lâche un « J’te l’avais dit ! » parce qu’on ne comprend pas pourquoi ils/elles ne nous ont pas écoutés plus tôt !!

Et si chacun avançait à son rythme, en fonction de ses lunettes, en fonction de ses expériences, en fonction de ses apprentissages, en fonction de ses choix.

Et si on apprenait à le respecter.

Et si, au lieu de se focaliser sur le chemin qu’il reste à parcourir et sur notre soi-disant lenteur, on se focalisait sur le chemin parcouru, et les progrès que l’on fait.

D’ailleurs, la progression n’est pas linéaire. Parfois on fait des bonds, parfois on stagne un peu, parfois on recule pour mieux sauter, mais au final, on évolue toujours.

Le changement est permanent.

Christine Rotsen
Mindset&Cie

 

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